- Steve Reich, Clapping music, 1972 ;
- Nik Bärtsch, « Modul 29_14 », in album Continuum, 2016 ;
- Olivier Messiaen, « Louange à l’éternité de Jésus », Quatuor pour la fin du temps, 1940 ;
- Max Roach, « The Drums Also Waltzes », in album Drums Unlimited, 1966 ;
- Fela Kuti, « Zombie », in album Zombie, 2009.
Les recherches et compositions de certains musiciens s’attachent particulièrement à l’écriture rythmique. Il peut s’agir d’études aux proportions modestes explorant une organisation du temps liée à un processus d’écriture particulier ou bien, à l’inverse, de pièces bien plus ambitieuses qui déploient un riche instrumentarium où, par exemple, seuls les timbres et le rythme, au détriment des hauteurs, structurent la forme. Entre ces deux extrêmes se situent de très nombreuses démarches où, malgré la diversité des esthétiques, des périodes, des formations instrumentales et/ou vocales, l’écriture du rythme est centrale. En d’autres termes, pour toutes ces œuvres, c’est bien le rythme de la musique, qu’il soit complexe ou à l’inverse d’une grande simplicité, qui règne avec autorité sur l’espace, la hauteur, la couleur et la forme. Mais cette hégémonie du rythme ne serait-elle pas contradictoire avec l’idée même de musique, elle-même étroitement dépendante d’une relation équilibrée entre l’écriture des différents paramètres ?
- Steve Reich, Clapping music, 1972 ;
|
|
Nik Bärtsch, « Modul 29_14 », in album Continuum, 2016
|
- Olivier Messiaen, « Louange à l’éternité de Jésus », Quatuor pour la fin du temps, 1940 ;
|
|
- Fela Kuti, « Zombie », in album Zombie, 2009
|
Max Roach, « The Drums Also Waltzes », in album Drums Unlimited, 1966
|