Le nazisme et la musique Extraits d'un texte de Michel Ribon :
C'est parce que tout artiste revendique la liberté de créer qu'il se rend a priori suspect au regard du régime nazi, comme d'ailleurs à celui de tout régime totalitaire. Hitler déclare en 1937 : « Qu'on ne vienne pas me parler de la liberté de l'art ! »
Déjà, depuis la prise du pouvoir (1933), l'art est absorbé dans les structures de l'État pour y exprimer l'âme de l'idéologie nazie. Comme la politique, « l'art, proclame Goebbels, doit édifier, façonner le peuple et la nation ».
Dès lors, voulu et parrainé par Goebbels, ministre de la Propagande, un quadrillage administratif est mis en place pour répertorier les artistes dans un « catalogue » afin de mieux observer et contrôler leurs options esthétiques et leurs comportements quotidiens — jusque dans leur vie privée : ils reçoivent même, de leur autorité de tutelle, une bonne ou une mauvaise note de conduite. Un artiste ne peut recevoir de commandes que celles de sa « Chambre de culture » ou du pouvoir central; absent ou rayé du catalogue, il peut se trouver privé de travail du jour au lendemain.
C'est parce que tout artiste revendique la liberté de créer qu'il se rend a priori suspect au regard du régime nazi, comme d'ailleurs à celui de tout régime totalitaire. Hitler déclare en 1937 : « Qu'on ne vienne pas me parler de la liberté de l'art ! »
Déjà, depuis la prise du pouvoir (1933), l'art est absorbé dans les structures de l'État pour y exprimer l'âme de l'idéologie nazie. Comme la politique, « l'art, proclame Goebbels, doit édifier, façonner le peuple et la nation ».
Dès lors, voulu et parrainé par Goebbels, ministre de la Propagande, un quadrillage administratif est mis en place pour répertorier les artistes dans un « catalogue » afin de mieux observer et contrôler leurs options esthétiques et leurs comportements quotidiens — jusque dans leur vie privée : ils reçoivent même, de leur autorité de tutelle, une bonne ou une mauvaise note de conduite. Un artiste ne peut recevoir de commandes que celles de sa « Chambre de culture » ou du pouvoir central; absent ou rayé du catalogue, il peut se trouver privé de travail du jour au lendemain.
Le drapeau haut Les rangs bien serrés. (La) SA marche (défile) D’un pas calme et ferme (courageux) ! Dans nos esprits les camarades fusillés par le Front rouge et la Réaction. Marchent (Défilent) dans nos rangs avec nous ! Libre la rue Pour les bataillons bruns. Libre la rue Pour le membre de la Section d'Assaut ! Des millions, remplis d'espoir, regardent déjà la croix gammée. Le jour de la liberté Et du pain arrive. Pour la dernière fois retentit l'appel au combat Déjà nous sommes tous prêts. Bientôt les drapeaux hitlériens flotteronnt dans toutes les rues (sur les barricades) La servitude ne durera plus longtemps! |
Version originale Traduction
Die Fahne hoch! Die Reihen fest (dicht/sind) geschlossen! SA marschiert Mit ruhig (mutig) festem Schritt |: Kam’raden, die Rotfront und Reaktion erschossen, Marschier’n im Geist In unser’n Reihen mit :| Die Straße frei Den braunen Bataillonen Die Straße frei Dem Sturmabteilungsmann! |: Es schau’n aufs Hakenkreuz voll Hoffnung schon Millionen Der Tag für Freiheit Und für Brot bricht an :| Zum letzten Mal Wird Sturmalarm (-appell) geblasen! Zum Kampfe steh’n Wir alle schon bereit! |: Schon (Bald) flattern Hitlerfahnen über allen Straßen (über Barrikaden) Die Knechtschaft dauert Nur noch kurze Zeit! :| |
Une musique officielle du nazisme:
"Die Fahne Hoch" ou "Horst-Wessel-Lied"
Hymne des S.A. sous l'Allemagne Nazie
La mélodie est d'un compositeur français du XVIIIème siècle : Méhul.
Le texte est de Horst Wessel, alors jeune SA. C'est l'hymne des SA. Il devait être interprété avant chaque concert classique. Hitler était sensible au pouvoir de la musique pour embrigader.
Il est interprété par un chœur d'hommes et un orchestre d'harmonie (bois, cuivres, percussions).
Le tempo est celui d'une marche militaire.
La mélodie est simple, la forme également (alternance de couplets et de refrains).
Chant de propagande Nazi
Depuis 1945, selon l'article 86a du Code pénal allemand, le Horst-Wessel-Lied fait partie des signes d'organisations anticonstitutionnelles dont l'interprétation et la diffusion est interdite. Cette interdiction, qui découle directement du Procès de Nuremberg, concerne aussi la mélodie. Ainsi, même avec d'autres paroles, ce chant est donc tout aussi illégal.
"Die Fahne Hoch" ou "Horst-Wessel-Lied"
Hymne des S.A. sous l'Allemagne Nazie
La mélodie est d'un compositeur français du XVIIIème siècle : Méhul.
Le texte est de Horst Wessel, alors jeune SA. C'est l'hymne des SA. Il devait être interprété avant chaque concert classique. Hitler était sensible au pouvoir de la musique pour embrigader.
Il est interprété par un chœur d'hommes et un orchestre d'harmonie (bois, cuivres, percussions).
Le tempo est celui d'une marche militaire.
La mélodie est simple, la forme également (alternance de couplets et de refrains).
Chant de propagande Nazi
Depuis 1945, selon l'article 86a du Code pénal allemand, le Horst-Wessel-Lied fait partie des signes d'organisations anticonstitutionnelles dont l'interprétation et la diffusion est interdite. Cette interdiction, qui découle directement du Procès de Nuremberg, concerne aussi la mélodie. Ainsi, même avec d'autres paroles, ce chant est donc tout aussi illégal.
Pas de Programme de 4ème pour cette année 2015-16
Respire de Mickey 3D
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La comédie musicale :
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