Source: I. Bougault Edmusicale
La musique engagée
Comment une musique cherche à rassembler sous un drapeau ?
Bella Ciao
Source : ensc2i2e . wordpress . com /2014/04/26/bella-ciao-hier/
Bella ciao est une chanson d’origine traditionnelle et populaire, dont il existe une multitude de versions, qui ont toutes en commun une même dimension contestataire.
Elle fut d’abord chantée par les mondine, les saisonnières qui travaillaient dans les rizières de la plaine du Pô, puis fut reprise par les partigiani lors de la seconde guerre mondiale, dans le contexte de la lutte antifasciste.
Durant la guerre, l’Italie était divisée en deux parties : le nord était occupé par le régime fasciste de Benito Mussolini, la République Sociale Italienne, proche du nazisme et de Hitler. Le sud, quant à lui, était occupé par les partigiani (les membresde la Résistance à la domination nazifascista), soutenus par les alliés américains et anglais.
Elle est chantée depuis 1963 dans le monde entier comme un hymne à la résistance.
Una matina, mi sono svegliato
Un matin, je me suis reveillé O bella ciao (x3) Ô ma belle au revoir (x3) Ciao, ciao Au revoir, au revoir Una matina, mi sono svegliato Un matin, je me suis réveillé Ed ho trovato l'invasore. Et l'envahisseur était là. O ! Partigiano portami via Ô ! partisan emportes-moi O bella ciao (x3) Ô ma belle au revoir (x3) Ciao, ciao Au revoir, au revoir O ! Partigiano portami via Ô ! Partisan emportes-moi Che mi sento di morir'. Je me sens prêt à mourir. E se io muoio, da partigiano Et si je meurs, de partisan O bella ciao (x3) Ô ma belle au revoir (x3) Ciao, ciao Au revoir, au revoir E se io muoio, da partigiano Et si je meurs, de partisan Tu mi devi seppellir'. Tu devra m'enterrer. |
Mi seppellirai lassu in montagna
Tu devras m'enterrer là-haut sur la montagne O bella ciao (x3) Ô ma belle au revoir (x3) Ciao, ciao Au revoir, au revoir Mi seppellirai lassu in montagna Tu devras m'enterrer la haut sur la montagne Sotto l'ombra di un bel' fior'. A l'ombre d'une belle fleur. E le genti, che passeranno Et les gens, ils passeront O bella ciao (x3) Ô ma belle au revoir (x3) Ciao, ciao Au revoir, au revoir E le genti, che passeranno Et les gens, ils passeront E diranno 'Oh che bel fior'. Et diront 'Oh quelle belle fleur'. E questo è il fiore Del partigiano Cette fleur est la fleur du partisan O bella ciao (x3) Ô ma belle au revoir (x3) Ciao, ciao Au revoir, au revoir E questo è il fiore Del partigiano Cette fleur est la fleur du partisan Morto per la libertà. Mort pour la liberté |
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N'kosi sikelel' iAfrica
Hymne de l'Afrique du sud
Nkosi Sikelel' iAfrika (« Dieu sauve l'Afrique ») est un chant religieux africain qui devint l'hymne de plusieurs mouvements de libération panafricains avant d'être par la suite adoptée comme hymne national par plusieurs nouveaux pays au moment de leur proclamation d'indépendance comme la Zambie (1961), la Tanzanie (1964), le Zimbabwe (1980) et la Namibie (1990).
Il fut également hymne national du bantoustan du Transkei (1963-1994). Il est actuellement hymne national en Zambie et en Tanzanie (Mungu ibariki Afrika en swahili) et est de 1994 à 1996, l'un des deux hymnes nationaux d'Afrique du Sud. Depuis 1997, Nkosi Sikelel' iAfrika est combiné en partie avec Die Stem van Suid-Afrika (autre hymne national adopté en 1928 en Union sud-africaine) pour former l'actuel hymne de l'Afrique du Sud.
Il fut également hymne national du bantoustan du Transkei (1963-1994). Il est actuellement hymne national en Zambie et en Tanzanie (Mungu ibariki Afrika en swahili) et est de 1994 à 1996, l'un des deux hymnes nationaux d'Afrique du Sud. Depuis 1997, Nkosi Sikelel' iAfrika est combiné en partie avec Die Stem van Suid-Afrika (autre hymne national adopté en 1928 en Union sud-africaine) pour former l'actuel hymne de l'Afrique du Sud.
Nkosi Sikelel’Iafrica (=quoi ?) /Die Stem.Depuis 1997 (=quand?)
Ce chant composite est devenu l’hymne de la nouvelle Afrique du Sud (=pourquoi ? / =où ?).
Chanté par les «redoutables» Spring Boks, équipe nationale de rugby d’Afrique du Sud, il donne le frisson à leurs adversaires promis à de féroces luttes.
Rédigé en 4 langues il est construit à partir de deux chants aux origines bien différentes :
- Le «Nkosi sikelel’iafrica», adopté comme hymne par l’ANC (African National Congress, parti de lutte contre le système de l’apartheid), est un chant religieux écrit en 1897 par Enoch Santoga, enseignant dans une école missionnaire de tradition protestante. Cette première partie utilise deux langues, le Xhosa et le sesotho, langues d’origine africaine ; le chant célèbre le deuil et la rédemption.
- Après une transition assurée par les chœurs «South africa, South africa», l’hymne enchaîne avec «Die Stem van suid Africa» en Afrikaans et en anglais, ancien hymne de l’Afrique du Sud blanche du temps de l’apartheid. (=comment ?)
Ce chant composite est devenu l’hymne de la nouvelle Afrique du Sud (=pourquoi ? / =où ?).
Chanté par les «redoutables» Spring Boks, équipe nationale de rugby d’Afrique du Sud, il donne le frisson à leurs adversaires promis à de féroces luttes.
Rédigé en 4 langues il est construit à partir de deux chants aux origines bien différentes :
- Le «Nkosi sikelel’iafrica», adopté comme hymne par l’ANC (African National Congress, parti de lutte contre le système de l’apartheid), est un chant religieux écrit en 1897 par Enoch Santoga, enseignant dans une école missionnaire de tradition protestante. Cette première partie utilise deux langues, le Xhosa et le sesotho, langues d’origine africaine ; le chant célèbre le deuil et la rédemption.
- Après une transition assurée par les chœurs «South africa, South africa», l’hymne enchaîne avec «Die Stem van suid Africa» en Afrikaans et en anglais, ancien hymne de l’Afrique du Sud blanche du temps de l’apartheid. (=comment ?)
Nkosi Sikelel' iAfrika
Xhosa Nkosi sikelel' iAfrika Maluphakanyisw' uphondo lwayo, Zoulou Yizwa imithandazo yethu, Nkosi sikelela, thina lusapho lwayo. Sotho Morena boloka setjhaba sa heso, O fedise dintwa le matshwenyeho, O se boloke, O se boloke setjhaba sa heso, Setjhaba sa South Afrika - South Afrika. Die Stem van Suid Afrika Afrikaans Uit die blou van onse hemel, Uit die diepte van ons see, Oor ons ewige gebergtes, Waar die kranse antwoord gee, Anglais (nouvelle adaptation) Sounds the call to come together, And united we shall stand, Let us live and strive for freedom, In South Africa our land. |
Dieu protège l'Afrique
Xhosa Que Dieu bénisse l'Afrique, Puisse sa corne (son esprit) s'élever vers les cieux, Zoulou Que Dieu entende nos prières Et nous bénisse, nous ses enfants d'Afrique. Sotho Que Dieu bénisse notre nation, Et qu'il supprime toute guerre et toute souffrance, Préservez, préservez notre nation, Préservez notre nation sud-africaine, l'Afrique du Sud. L'Appel de l'Afrique du Sud Afrikaans Résonnant depuis nos cieux d'azur, Et nos mers profondes, Au-delà de nos monts éternels Où rebondit l'écho. Anglais Retentit l'appel à l'unité, Et c'est unis que nous serons, Vivons et luttons pour que la liberté triomphe En Afrique du Sud, notre nation. |
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Source I Bougault / Wikipédia
"Zadok The priest" de Haendel (1727)
Hymne de la Champions league de football (1992) Zadok the Priest est un hymne de couronnement (Coronation Anthem) composé par G.F.Haendel, à partir d’un récit de l’Ancien Testament de la Bible. Il s’agit de l’un des quatre chants composés pour le couronnement du roi George II de Grande-Bretagne en 1727. Parce qu’elle a été composée pour un couronnement, on parle alors de musique de circonstance. Depuis cette date, il est chanté lors de chaque cérémonie de couronnement britannique, traditionnellement lors de l’onction du souverain. L’hymne de la Ligue des Champions a été commandé par l’UEFA en 1992 au compositeur Tony Britten. C’est un arrangement de « Zadok the Priest », hymne de couronnement de G.F. Haendel. Les paroles sont déclamées dans les trois langues officielles de l’UEFA, à savoir l’anglais, le français et l’allemand. Le refrain de l’hymne est joué avant chaque match de Ligue des champions, ainsi qu’au début et à la fin des retransmissions télévisées des matchs. L’hymne complet dure trois minutes, et comprend deux courts couplets et le refrain. |
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Aaron COPLAND
Fanfare for the common man
Circonstances de la création de la Fanfare for the common man
La Fanfare for the Common man date de1942. C’est une contribution pour soutenir les soldats américains, l’expression de l’artiste dans sa volonté de participer à la guerre, d'affirmer ses convictions patriotiques. La création de l’œuvre de Aaron COPLAND eut lieu peu de temps après l'attaque par l'armée japonaise de la base navale américaine de Pearl Harbor, située à Hawaï, en Asie (le 6 décembre 1941). A ce moment de l'histoire de la seconde guerre mondiale, après la mort de plus de 3000 américains à Pearl Harbor, l'armée américaine a besoin d'être encouragée et réconfortée. Le rôle de la Fanfare for the Common man est de soutenir tous les américains («l'homme commun») en renforçant chez les militaires comme chez les civils le sentiment de patriotisme et l'espoir de gagner la guerre. |
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Hasta Siempre
La chanson Hasta siempre anticipe la fin tragique d'Ernesto Guevara à La Higuera, en Bolivie. Elle relate l'histoire presque légendaire de la révolution cubaine, glorifie le « Che » et le place à l'avant de la scène. Il est confirmé dans son rôle de représentant de la révolution.
Hasta siempre, Comandante veut dire en français Pour toujours, Commandant. Au-delà de n'être qu'une allusion au slogan Hasta la victoria siempre, la fin de cette chanson est aussi une affirmation que l'esprit du « Che » est pour toujours vivant dans la révolution cubaine.
À la fin de la chanson, on peut entendre un extrait du discours du Che auprès de l'ONU en 1964. "Esa ola ira creciendo cada día que pase; esa ola ya no parará más" (Cette vague ira grandissant ; cette vague ne s'arrêtera pas). Les deux phrases sont ici inversées par rapport au discours original.
Hasta siempre, Comandante veut dire en français Pour toujours, Commandant. Au-delà de n'être qu'une allusion au slogan Hasta la victoria siempre, la fin de cette chanson est aussi une affirmation que l'esprit du « Che » est pour toujours vivant dans la révolution cubaine.
À la fin de la chanson, on peut entendre un extrait du discours du Che auprès de l'ONU en 1964. "Esa ola ira creciendo cada día que pase; esa ola ya no parará más" (Cette vague ira grandissant ; cette vague ne s'arrêtera pas). Les deux phrases sont ici inversées par rapport au discours original.
Aprendimos a quererte
Nous avons appris à t'aimer Desde la historica altura Depuis les hauteurs de l'histoire Donde el sol de tu bravura Où le soleil de ta bravoure Le puso cerca la muerte A courroné la mort [Estribillo] [Refrain] Aqui se queda la clara, Ici il reste la clarté La entrañable transparencia La profonde transparence De tu querida presencia De ta chère présence Comandante Che Guevara Commandant Che Guevara (1) Vienes quemando la brisa Tu arrives en embrassant la brise Con soles de primavera Avec des soleils de printemps Para plantar la bandera Pour planter le drapeau Con la luz de tu sonrisa Avec la lumière de ton sourire |
Tu amor revolucionario
Ton amour révolutionnaire Te conduce a nueva empresa Te mène à un nouveau projet Donde esperan la firmeza Où ils attendent la fermeté De tu brazo libertario De ton bras libertaire Seguiremos adelante Nous irons vers l'avant Como junto a ti seguimos Comme joints à toi nous continuons Y con Fidel te decimos Et avec Fidel nous te disons (2) Hasta Siempre Comandante Pour toujours avec toi, Commandant (1) Ernesto Guevara (1928 - 1967) est un grand révolutionnaire communiste qui fut exécuté à La Higuera, sur ordre du gouvernement bolivien. (2) Révolutionnaire et homme d'État cubain, Fidel Castro dirige Cuba depuis 1959. Il est également communiste. |
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Source: Wikipédia