Musicien américain né en 1936 inspiré par des musiciens aussi différents que Bach, Charlie Parker, ou les musiques traditionnelles d'orient ou d'occident
City Life se présente comme un reportage à chaud sur New York, mais d'une façon plus générale sur les problèmes urbains : pollution sonore, violence ...
Dès les années 1970 Reich utilisa des platines comme les DJ techno aujourd'hui. La particularité de cette œuvre est l'utilisation d'échantillons qui permettent l'utilisation de sons réels comme de véritables notes de musique (Klaxons, voix, gaz d'échappement, claquement de porte etc.)
Analyse de
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"City Life" par Steve Reich en 1995
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2. La recherche musicale sur le son au XXème siècle :
L’idée que l’on puisse utiliser n’importe quel son dans un morceau de musique a été dans l’air durant la plupart du Xxe siècle. De l’utilisation des klaxons de taxi dans « An American in Paris » de Gershwin, jusqu’aux sirènes de Varèse, à l’hélice d’avion d’Antheil, à la radio de Cage et à l’emploi de tout cela et davantage dans le rock and roll depuis au moins les années 70, et plus récemment dans la musique rap, le désir d’inclure dans la musique des bruits de tous les jours n’a fait que s’accroître. Le clavier à échantillons de sons en fait maintenant une réalité pratique. Dans City Life non seulement des échantillons de paroles, mais aussi de klaxons d’auto, de claquements de port, de freins pneumatiques, de sonneries de métro, de machines à enfoncer les pieux, d’anti-vol d’automobile, de battements de cœur , d’avertisseurs de bateau, de bouées sonores et de sirènes de pompiers et de police font partie de la structure du morceau. Ces divers son non-musicaux inpsirent certains couplages instrumentaux : Comme les bois pour les klaxons d’automobile, Les grosses caisses pour les claquements de porte, Les cymbales pour les freins pneumatiques, Les clarinettes pour les avertisseurs de bateau. City Life est écrit pour 2 claviers échantillonneurs, 2 flûtes traversières, 2 Hautbois, 2 Clarinettes, 2 pianos, 3 (ou 4) instruments à percussion (dont 2 métalophones), des cordes frottées (un quatuor à cordes et une contrebasse) Forme (ou structure) en arc : A B C B A – (cf 5.Structure de l'oeuvre) |
3. Les procédés de composition: Dans ce premier mouvement, l’écriture musicale de Steve Reich est basée sur 2 éléments :
Toutes les parties jouent les notes au même moment, on appelle cela une écriture homorythmie ou écriture verticale.
Ici le thème du canon est inspiré de la phrase : "Check it out " ("viens voir"). On appelle cela une écriture en imitation ou une écriture horizontale. |
4. La musique répétitive
Cf définition sur la fiche « La recherche musicale du XXème siècle »
Cette technique d'écriture consiste donc en la répétition d'un motif de nombreuses fois en introduisant peu à peu de légères modifications : déplacement d'accent, ajout d'une note, d'une seconde voix …
Dans cette œuvre, Steve Reich utilise donc plusieurs procédés de composition, pour développer ses idées musicales : la répétition, le canon, la variation. Avec des notes jouées seules, en accords ou cluster.
Cf définition sur la fiche « La recherche musicale du XXème siècle »
Cette technique d'écriture consiste donc en la répétition d'un motif de nombreuses fois en introduisant peu à peu de légères modifications : déplacement d'accent, ajout d'une note, d'une seconde voix …
Dans cette œuvre, Steve Reich utilise donc plusieurs procédés de composition, pour développer ses idées musicales : la répétition, le canon, la variation. Avec des notes jouées seules, en accords ou cluster.